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Graylord's Levrier Ecossais

Levrier Ecossais

Conserver la génétique - Scottish Deerhound

Geb allait bientôt fêter ses 12 ans. A ce moment là, j'ai réalisé que Geb était vraiment un deerhound spectaculaire et exceptionnel. Cela dépassait tous les critères basés sur la beauté, les titres des expositions etc... J'ai compris que mon Geb était profondément robuste et que génétiquement, il y avait un potentiel à conserver. J'accoure chez mon vétérinaire et je lui explique tous mes sentiments à ce sujet et que ce serait merveilleux de conserver ce patrimoine génétique de santé. J'ai demandé conseil auprès de mon vétérinaire et à plusieurs amies éleveuses dans la race des lévriers et les réponses ont été partagées. A l'époque, ma femelle deerhound avait que 15 mois, et je n'étais pas favorable à la faire reproduire à cet âge.



J'ai pris la décision de reporter cette idée sur l'année suivante car je voulais préserver la croissance de ma chienne. Mais je savais que le temps était devenu précieux. Un mois et demi avant, j'ai fait arrêter l'injection d'hormone à mon Geb car cela pouvait compromettre au développement des spermatozoïdes. J'ai demandé à mon vétérinaire si le (ou les) prélèvement(s) de spermes pouvait nuire à la santé de mon Geb. Il m'a dit qu'il n'y avait aucun risque et qu'il ferait le prélèvement en couchant Geb sur la table, pour qu'aucun effort soit fait de sa part. Je lui ai donné un traitement naturel, afin de pouvoir favoriser le sperme et les spermatozoïdes. Le premier prélèvement était quasiment inexistant de sperme. Au bout d'un mois, un deuxième prélèvement a été fait, et là, une lueur d'espoir ; il y avait une quantité de spermes considérables et après l'avoir analysée, aucun spermatozoïde. A l'intervalle d'un mois, l'évolution s'était modifiée positivement. Pendant cette période, je suppose que ma chienne avait eu des chaleurs silencieuses. Alors, le troisième prélèvement n'a pas été effectué. Deux mois plus tard, mon adorable et merveilleux Geb s'est éteint naturellement et dans la sérénité. Mon plus grand regret c'est qu'il ne soit plus présent auprès de moi et mon second regret, c'est que j'aurais aimé avoir un seul chiot de lui. Le destin en a décidé ainsi, et je pars du principe que cela devait se passer comme ça. Il m'a laissé un patrimoine spirituel dans ma mémoire et aux femelles qui ont vécu avec lui et qui le transmettront à leurs prochains.

Je me suis demandée, si je n'avais pas changé "un peu" le court de sa vie et "peut être" d'avoir accéléré précocement son départ. Une question qui restera sans réponse. (juillet 2012)